Croisant emploi, salaires et prix de l’immobilier, le Baromètre emploi & logement 2026 de Meilleurtaux et Meteojob met en lumière une tendance persistante : ce sont les villes moyennes, plus que les grandes métropoles, qui offrent aujourd’hui le meilleur équilibre pour s’installer ou investir.
L’édition 2026 du baromètre s’inscrit dans un contexte d’amélioration progressive des conditions d’installation. Les taux de crédit immobilier ont légèrement reculé sur un an, les salaires ont progressé en moyenne de 2 % après inflation, et les prix de l’immobilier se sont globalement stabilisés. Résultat : le baromètre progresse de 8 % en moyenne au niveau national.
Dans ce contexte, Mulhouse conserve la première place du classement. La ville combine un marché de l’emploi dynamique et un immobilier accessible, malgré des niveaux de salaires plus modestes. Saint-Étienne se hisse à la deuxième place, portée par des prix immobiliers très bas, tandis que Rouen complète le podium grâce à une dynamique de l’emploi favorable et des salaires attractifs.
Les grandes métropoles pénalisées par le coût du logement
À l’inverse, les grandes villes continuent de reculer dans le classement. Lyon, Lille, Toulouse ou Strasbourg pâtissent d’un déséquilibre croissant entre salaires, opportunités professionnelles et prix du foncier. Paris ferme le classement : malgré des rémunérations plus élevées, l’immobilier y reste inaccessible pour la majorité des ménages.
Le baromètre confirme ainsi une tendance de fond : les villes intermédiaires, dont l’économie s’est souvent diversifiée au cours des vingt dernières années, offrent un compromis plus soutenable entre emploi et logement. Une dynamique qui relance le débat sur la nécessité d’une politique de décentralisation plus ambitieuse.